3ème pilier : faut-il le retirer ou l’alimenter après avoir quitté la Suisse ?
En tant que personnes ayant travaillé en Suisse, vous êtes nombreux à avoir souscrit un 3ème pilier. Lorsque vous quittez la Suisse ou cessez votre activité professionnelle en terre helvète, vous souhaitez bien souvent continuer à alimenter ce produit de retraite et de prévoyance...
Malheureusement, seules deux possibilités s’offrent alors à vous : conserver votre compte en CHF en Suisse (beaucoup de banques suisses encouragent pourtant leurs clients non-résidents en Suisse à fermer leur compte), ou payer (très cher) un compte pour seulement quelques transferts par an.
Est-ce qu’il vaut mieux retirer à contrecœur votre 3ème pilier, ou continuer à l’alimenter malgré les nombreux frais engendrés ? b-sharpe vous propose une solution très simple et très économique pour continuer à alimenter votre 3ème pilier !
Faut-il continuer à alimenter son 3ème pilier quand on quitte la Suisse ?
Dans le cas du 3ème pilier A, il n’y a a priori aucun intérêt à continuer de l’alimenter, car l’avantage fiscal n’existe que pour les personnes qui résident en Suisse ou qui y travaillent. En 2021, l’intérêt fiscal a même été supprimé pour tous les particuliers frontaliers n’ayant pas le statut fiscal de quasi-résident, soit une grande partie d’entre eux. Dans ce cas précis, le retrait du 3ème pilier est donc la meilleure option.
Dans le cas du 3ème pilier B, des pénalités de remboursement anticipé sont appliquées en cas de retrait avant le terme prévu du contrat. Ces pénalités sont particulièrement dissuasives (elles représentent plusieurs milliers de francs suisses), et il est préférable, si cela est possible, de continuer à l’alimenter depuis l’étranger.
Mais la question des frais de change se pose, car habitant hors de Suisse, le souscripteur devra alimenter son 3ème pilier en francs suisses, alors qu’il est payé dans une autre devise, ce qui signifie dans tous les cas une opération de change…
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Comment alimenter un 3ème pilier quand on n’habite plus en Suisse ?
Voici les différentes possibilités pour alimenter un 3ème pilier quand on n’habite plus en Suisse.
Prenons l’exemple le plus courant d’une personne qui a des euros à sa disposition :
- Envoyer directement des euros (ou toute autre devise) pour alimenter le 3ème pilier. La compagnie d’assurance peut mettre à disposition un compte de dépôt de prime en CHF (gratuit, mais ce compte en CHF dédié à recevoir les primes du 3ème pilier est à demander explicitement) au détenteur du 3ème pilier. Il pourra alors effectuer un transfert international depuis son compte euros, qui engendrera des frais, et lorsque les euros arriveront sur le compte en francs suisses, ils seront changés à un taux en général peu favorable (la banque appliquera une marge allant de 1,65 à 2%, ainsi que des commissions de changes supplémentaires dans certaines banques).
- Conserver un compte en CHF dans une banque en Suisse. Si la banque suisse l’autorise, il est possible de conserver son compte en CHF après son départ de Suisse. Cela permet d’avoir un compte à partir duquel effectuer les paiements nécessaires afin d’alimenter le 3ème pilier. Il faudra dans ce cas alimenter ce compte. C’est également une solution potentiellement très coûteuse si l’argent est envoyé directement depuis le compte euros à l’étranger, avec en plus les frais mensuels de la banque en Suisse.
- Passer par b-sharpe : pour éviter ces frais importants, et faciliter la vie des expatriés dans cette situation, b-sharpe met à disposition de ses clients un compte multidevises. Le fonctionnement est le suivant : le client transfère sans frais des euros sur le compte EUR fourni par b-sharpe (ce transfert est un virement SEPA, donc sans frais). À réception de ces euros, b-sharpe les change en francs suisses et les transfère : soit sur le compte de dépôt de prime en CHF du 3ème pilier, soit directement en règlement du BVR (bulletin de versement).
Avec cette dernière solution, les clients concernés gagnent sur tous les tableaux, car :
- il n’est pas nécessaire de conserver un compte bancaire en Suisse ;
- il n’y a aucuns frais de transfert (car c’est un virement SEPA) ;
- les faibles marges de change de b-sharpe vous permettent de diviser par 3 les frais pratiqués par les banques ;
- b-sharpe est un service sans abonnement, sans frais d’inscription, et totalement sécurisé avec l’assurance incluse de 3 millions contre le hacking ou le détournement de fonds.
Pour commencer à utiliser b-sharpe et vous permettre d’alimenter à moindres frais votre 3ème pilier tout en faisant des économies importantes sur vos opérations de change, c’est simple, et tout se fait en ligne : 5 minutes suffisent pour s’inscrire à notre service de change de devises.
F.A.Q. :
Qu’est-ce qu’un 3ème pilier ?
Dans le système de prévoyance suisse, le 3ème pilier, appelé également “prévoyance individuelle”, est un placement qu’il est possible de faire pour compléter sa retraite (l’AVS/AI et le 2ème pilier ou prévoyance professionnelle).
Sans rentrer dans le détail, il n’y a pas une, mais plusieurs formes de 3ème pilier :
- le 3ème pilier A (prévoyance liée) modèle bancaire, qui permet aux personnes actives (salariés, indépendant, chômeur) de procéder à des versements qui viennent en déduction des revenus. Au moment de la déclaration d’impôts, ces versements permettent en principe de réduire sa fiscalité. Les versements sont libres, ils peuvent être arrêtés à tout moment, mais ils sont plafonnés.
- le 3ème pilier A (prévoyance liée) modèle assurance, qui reprennent les caractéristiques du 3ème pilier A, avec la possibilité de choisir en plus une prestation de type “capital décès” ou “invalidité”. Contrairement au 3ème pilier A modèle bancaire, les versements ne sont en général pas libres.
- le 3ème pilier B (modèle assurance), qui permet aux personnes vivant en Suisse, actives ou inactives, de verser des montants sur un contrat d’assurance-vie pouvant prendre plusieurs caractéristiques (fonds dynamique, monétaire…). La durée de ce type de contrat dépend du produit et des compagnies, avec un minimum de 5 ans (jusqu’à 20 ans). En cas de retrait anticipé (ce qui signifie qu’on décide d’arrêter de verser sur contrat), d’importantes pénalités sont calculées.
Quel est le plafond du 3ème pilier en 2022 ?
En 2022, la somme maximale qu’il est possible d’épargner sur votre 3ème pilier est similaire à celle de 2021.
Partout en Suisse, les versements que vous pouvez effectuer entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 sont plafonnés :
- à 6 883 CHF si vous êtes salarié et affilié à une caisse de pension ;
- à 34 416 CHF si vous êtes indépendant et sans 2ème pilier (plafond limité à 20% de vos revenus nets annuels).
À noter : Ces plafonds concernent le 3ème pilier A. Le plafond relatif au 3ème pilier B dépend de votre situation personnelle, et peut vous être indiqué plus précisément par l’administration fiscale de votre canton.