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Travailler à Genève et habiter en France

2 minutes de lecture

Travailler à Genève et habiter en France. Il est tout à fait possible de travailler en Suisse et vivre en France. C’est d’ailleurs le mode de vie choisi par de nombreux travailleurs transfrontaliers qui traversent chaque jour la frontière pour aller travailler en Suisse. Salaires, impôts, qualité de vie et de travail… Zoom sur les avantages et les inconvénients du travail transfrontalier avec b-sharpe.

travailler à Genève

Pourquoi choisir de travailler en Suisse ?

Vivre en France, mais travailler en Suisse, en traversant quotidiennement la frontière… Ce mode de vie présente de nombreux avantages, tant financiers que professionnels.

Les avantages du travail suisse frontalier

Travailler à Genève et habiter en France, quels avantages ?  Tout d’abord, travailler en Suisse et vivre en France présente de nombreux avantages financiers et professionnels. Le marché de l’emploi helvétique est très dynamique et les salaires y sont les plus élevés d’Europe. En janvier 2023, le salaire minimum du canton de Genève s’élevait à 4368 francs suisses brut, soit 4400 euros. Par rapport aux salaires français, la rémunération suisse est donc très intéressante. Certains secteurs, comme la finance, la chimie ou l’industrie pharmaceutique, recrutent activement. 

En vivant en France tout en gagnant un salaire en Suisse, les travailleurs transfrontaliers  peuvent faire de réelles économies. En effet, le coût de la vie en Suisse est très élevé. Le logement, les transports, les frais alimentaires, les loisirs… Tout est plus cher en Suisse qu’en France. Les travailleurs transfrontaliers peuvent aussi garder leurs habitudes et leur vie familiale en France, en y scolarisant leurs enfants, par exemple.

Les inconvénients du travail suisse frontalier

La vie de transfrontalier présente toutefois quelques inconvénients. Vivre en France et travailler à Genève implique de passer du temps en voiture ou dans les transports au quotidien pour se rendre en Suisse. Selon une étude de l’Observatoire Statistique Transfrontalier de l’Arc Jurassien (OSTAJ) , la moitié des travailleurs transfrontaliers (aussi appelés navetteurs pendulaires) mettraient plus de plus de 42 minutes pour se rendre quotidiennement au travail. La plupart d’entre eux exercent à plus de 35 km de leur domicile. Enfin, il faut savoir que la durée hebdomadaire du travail n’est pas fixe, comme en France. Les travailleurs suisses travaillent davantage, avec une durée hebdomadaire généralement comprise entre 42 h et 50 h.

Où habiter en France lorsqu’on travaille à Genève ?

Où vivent les travailleurs transfrontaliers en France ?  Quelles sont les meilleures communes où s’installer pour pouvoir se rendre facilement en Suisse pour y travailler ? En région Auvergne-Rhône-Alpes, en 2023, on comptait plus de 125 000 citoyens français salariés en Suisse… Les villes les plus proches de Genève accueillent un grand nombre de travailleurs transfrontaliers : Annecy, Annemasse, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, Bons-en-Chablais, Douvaine, Veigy, Neuvecelle, Publier, Lugrin, ou Vétraz-Monthoux… Autour du lac Léman, ces communes de Haute-Savoie sont toutes situées à moins de 30 minutes de Genève !  Elles sont donc très prisées des travailleurs transfrontaliers, pour leur proximité avec la Suisse, mais aussi pour leur qualité de vie. La nature alentour, avec la présence de lacs et de montagnes, en font un  cadre de vie unique, idéal tant pour les couples que pour les familles.

Vivre en France et travailler à Genève : les aspects pratiques

Vivre dans un pays, mais travailler dans un autre : devenir travailleur transfrontalier demande une certaine organisation. Quelles sont les formalités administratives liées au travail transfrontaliers en Suisse ? Pour devenir travailleur transfrontalier entre la France et la Suisse, les formalités administratives sont relativement simples à effectuer. Permis de travail, imposition et fiscalité, assurances… Voici les informations à connaître pour pouvoir travailler sereinement en Suisse, tout en vivant en France.

Monnaie et devises

Pour rappel, la Suisse n’est pas située dans la zone euro. La monnaie locale est le franc suisse. Pour travailler en Suise et y faire des dépenses, ou même pour pouvoir convertir son salaire en euro, b-sharpe vous propose un convertisseur de devise euro francs suisses fiable et actualisé en temps réel, très intuitif et simple d’utilisation.

Le permis de travail suisse

Pour pouvoir travailler en Suisse en tant que salarié transfrontalier, tout citoyens européens doit détenir le permis de travail suisse, ou permis G. Il est indispensable pour pouvoir exercer son activité en Suisse. Il est très facile à obtenir : la demande est faite par l’employeur suisse, qui remplira lui-même le formulaire de demande de permis de travail et le transmettra aux autorités cantonales suisses. Dans le cas d’un CDI, le permis G est valable 5 ans. Les conditions d’obtention du permis G sont les suivantes : 

  • posséder un contrat de travail suisse ou une promesse d’embauche ;
  • être déjà employé dans une entreprise suisse ;
  • rentrer au minimum une fois par semaine à son domicile hors de Suisse.

L’ouverture d’un compte bancaire suisse

Pour pouvoir recevoir votre salaire en francs suisse, votre employeur vous demandera un IBAN domicilié en Suisse. L’ouverture d’un compte bancaire est donc nécessaire. Vous pourrez ensuite rapatrier votre salaire chaque mois vers un compte français. Le convertisseur de devise b-sharpe est un partenaire financier de choix pour effectuer toutes vos transactions bancaires entre la France et la Suisse.

Le régime d’assurance suisse

En travaillant en Suisse, le salarié transfrontalier français n’est plus couvert par le régime général de la Sécurité sociale française, ni par sa mutuelle ou son assurance complémentaire en France. Pour s’assurer, le travailleur transfrontalier doit en fait choisir entre le régime français (CMU) et le régime suisse (LAMAL).

La reconnaissance des diplômes

Vous avez suivi vos études à l’étranger et souhaitez travailler en Suisse ? Bonne nouvelle : le schéma d’études suisse est similaire à celui des pays de l’Union Européenne. Ainsi, la plupart des métiers sont accessibles avec un diplôme obtenu dans l’Union. Si vous avez obtenu votre diplôme hors UE, vous devrez demander une reconnaissance académique. Toutefois, il faut savoir que certaines professions sont réglementées, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation… Une reconnaissance du diplôme sera alors requise. Voici quelques exemples de professions réglementées en Suisse : médecin, dentiste, pharmacien, psychologue, vétérinaire, ingénieur civil, enseignant, chauffeur de taxi, architecte, avocat… Si vous avez besoin d’une équivalence de diplôme, une plateforme officielle a été conçue pour vous aider.

Impôts

Et du côté de la fiscalité ? Comment est calculé l’impôt en France pour les frontaliers ? La Suisse étant un état fédéral, chaque canton est libre de choisir la fiscalité concernant les travailleurs transfrontaliers. Certains français qui travaillent en Suisse peuvent continuer à payer leurs impôts en France. Depuis 1983, un accord entre la France et la Suisse a été convenu pour le régime fiscal des travailleurs frontaliers : les salaires perçus par ces travailleurs sont imposables dans leur État de résidence. Ainsi, il est possible d’habiter en France et d’y payer ses impôts, tout en travaillant à Genève. Cet accord a été adopté dans les cantons suivants : le canton de Vaud, le Valais, le Jura, Neuchâtel , Berne, Soleure, Bâle-ville et Bâle-campagne. Et à Genève ? Attention, si vous travaillez à Genève vous paierez vos impôts en Suisse, soit dans votre État d’emploi.

La mobilité transfrontalière

Habiter en France mais travailler à Genève requiert, pour les travailleurs transfrontaliers, de passer beaucoup de temps dans les transports. Si vous souhaitez conduire sur les autoroutes suisses, pensez à acheter la vignette suisse, qui correspond à la redevance autoroutière. En version physique ou digitale, ce précieux sésame vous permet de circuler en toute légalité sur les routes helvétiques. 

Vivre en France mais travailler à Genève ? C’est possible ! Beaucoup de Français ont décidé de venir vivre en Suisse pour y travailler et y vivre. D’autres ont fait le choix de continuer à résider en France, en restant proche de la frontière, pour pouvoir se rendre chez leur employeur en Suisse. L’émergence du télétravail a également facilité la vie de ces travailleurs transfrontaliers.  Fin 2022, on comptait ainsi 380 000 personnes traversant la frontière franco-suisse quotidiennement pour venir travailler chez leurs voisins helvétiques, selon l’Office fédéral de la statistique. b-sharpe offre aux transfrontaliers la possibilité de changer des devises en ligne et de transférer leur salaire suisse, tout en bénéficiant d’un taux transparent. Pour éviter d’ouvrir un compte secondaire en Suisse, il est alors possible de rapatrier directement leur salaire en France.

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