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Découverte en Chine d’un nouveau virus – The Weekly Currency Review #1

3 minutes de lecture

Les faits marquants de la semaine La semaine passée a été bouleversée par la découverte en Chine et plus précisément à Wuhan, ville de 11 millions d’habitants, d’un nouveau virus appelé Coronavirus. À l’heure actuelle, le nombre de décès a atteint 170 personnes et au total plus de 7’000 cas ont été répertoriés en Chine…

Les faits marquants de la semaine

La semaine passée a été bouleversée par la découverte en Chine et plus précisément à Wuhan, ville de 11 millions d’habitants, d’un nouveau virus appelé Coronavirus. À l’heure actuelle, le nombre de décès a atteint 170 personnes et au total plus de 7’000 cas ont été répertoriés en Chine et en dehors de la frontière chinoise (quelques cas en Australie, France et États-Unis). La France vient d’annoncer le rapatriement de tous ses ressortissants ce mercredi par avion. De plus, Swiss a suspendu tous ses vols à destination du pays du milieu. Cet incident a fait reculer les indices boursiers et la monnaie chinoise. (USD/CNH 6.99 le 30 janvier vs USD/CNH 6.85 le 20 janvier)

La fin du taux plancher EUR CHF a 5 ans

L’abandon du taux plancher de la BNS face à l’euro (EUR/CHF 1,20) fêtait ses 5 ans le 15 janvier. Entre 2011 et le 15 janvier 2015, la BNS a massivement acheté des euros contre des francs suisses, pour maintenir un taux de change EUR/CHF de manière artificielle avec comme objectif de protéger la compétitivité commerciale des entreprises suisses exportatrices dans les pays de la zone euro.

Quand la banque centrale européenne décida de mettre en place sa politique de quantitative easing (injection massive de liquidité par une banque centrale afin de fluidifier le marché, soutenir l’économie et éviter le risque déflationniste), la BNS n’eut pas d’autre choix que de cesser ce rachat d’euros, le 15 janvier 2015, entraînant une chute brutale de la paire de devises. La surprise de cet abandon a fait plonger la paire de devises EUR/CHF à 0.82. L’impact a été considérable jusqu’au point que certaines banques ont suspendu les retraits en euro, alors que la plupart des bureaux de change se trouvèrent ce jour-là à court de liquidités.

Le franc suisse joue son rôle de valeur refuge en ce début 2020

Le franc suisse a joué son rôle de valeur refuge et s’est nettement apprécié en début d’année durant le conflit américano-iranien que les Américains ont déclenché en tuant le général iranien Soleimani et a été amplifié par les attaques des bases militaires en Irak par les Iraniens. L’EUR/CHF s’échangeait jusqu’à 1.0789 le 8 janvier tandis que le billet vert versus le franc suisse atteignait 0.9688 le 7 janvier au soir.

Le Trésor américain a accusé le jeudi 16 janvier la Suisse de manipuler sa devise. L’incident est tel que de nombreux investisseurs se sont focalisés sur le franc suisse pensant que la BNS ne pourrait intervenir sur le marché des changes. Le résultat de ce revirement a été que la paire de devises EUR/CHF se troquait à 1,0733, le plus bas depuis plus de deux ans.

La croissance réduite de la zone euro

La zone européenne n’a pas débuté son année sous les chapeaux de roues. En effet, la première économie européenne (l’Allemagne) a publié des chiffres décourageants sur sa croissance avec une croissance du PIB en perte de vitesse à 0,6% en 2019 vs 1,5% en 2018. La Banque Centrale européenne a décidé de maintenir ses taux directeurs jeudi passé. Néanmoins, sa directrice, Christine Lagarde a déclaré que l’Union européenne prendra en considération le climat lors des prochaines années ce qui nécessitera d’importantes ressources. À ce moment-là, la paire EUR/CHF avait presque atteint la barre psychologique de 1,07.

Le dollar profite des résultats encourageants sur la santé de l’économie US

Avec des publications plus qu’encourageantes sur la santé économique américaine, le dollar s’est apprécié et la paire de devises la plus liquide au monde EUR/USD s’échangeait à 1,1090 vendredi 17.

L’événement majeur a été la signature de la première phase du Trade deal entre la Chine et les États-Unis. L’avantage de cette première phase est plutôt américain sachant que la Chine s’est engagée à acheter pour 200 milliards de dollars de produits américains au cours des deux prochaines années. Néanmoins, Donald Trump n’a pas abdiqué concernant les tarifs douaniers qui pénalisent actuellement plus de 370 milliards de dollars.

Donald Trump aimerait rééquilibrer les relations commerciales entre l’Europe et les États-Unis. Trouvant que l’Europe a un avantage commercial, il a menacé l’Union européenne d’imposer des tarifs douaniers dans le secteur de l’automobile. Il ne faut pas oublier que le premier à déclarer cette belligérance a été la France qui a imposé des taxes sur les entreprises numériques américaines.

Annonces et événements économiques – janvier & février 2020

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