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Le secteur industriel peine à faire face au virus et l’euro se déprécie – The Weekly Currency Review #3

3 minutes de lecture

Le Coronavirus commence à impacter durement certains secteurs industriels Le coronavirus ne finit plus de faire parler de lui et cela depuis déjà plus de deux semaines. Les chiffres inquiétants ne cessent d’augmenter avec maintenant plus de 43’000 cas déclarés et plus de 1’000 personnes décédées. Sachant que la période d’incubation maximale du virus est de 14…

Le Coronavirus commence à impacter durement certains secteurs industriels

Le coronavirus ne finit plus de faire parler de lui et cela depuis déjà plus de deux semaines. Les chiffres inquiétants ne cessent d’augmenter avec maintenant plus de 43’000 cas déclarés et plus de 1’000 personnes décédées. Sachant que la période d’incubation maximale du virus est de 14 jours, le coronavirus a malencontreusement déjà dépassé le nombre de décès de l’épidémie de SRAS entre 2002 et 2003.

Plusieurs constructeurs automobiles asiatiques ont dû stopper leurs productions à cause de la pénurie de pièces en provenance de la Chine. Un indicateur sérieux pour le commerce international est le Baltic dry index, qui est une cotation pour les demandes de bateaux pour produits secs tels que les céréales, minéraux, charbon etc. Il faut savoir que la Chine est un acteur majeur pour l’importation de plusieurs matières premières (cuivre, fer, soja, etc…). Cet indice est au plus bas depuis 2016, car les acheteurs chinois sont drastiquement en train de geler les importations pour cause de manque de la demande locale. Après avoir atteint 7,023 lundi 3 février, la paire de devises USD/CNH reste toujours haussière (6,9845) ce lundi 10 février, par rapport au 20 janvier (3 jours après la signature de la première phase du trade deal) qui avait atteint 6,8459.

Post-Brexit : des ports pour stimuler la croissance économique du Royaume-Uni

Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur le Brexit et ses conséquences. Le Royaume-Uni prévoit de créer une dizaine de ports exonérés de frais de douane afin de créer des milliers d’emplois, avec comme objectif de stimuler la croissance économique post-Brexit. Le secteur qui est le plus impacté depuis le 31 janvier reste actuellement le secteur de la pêche avec des conflits territoriaux qui restent encore ouverts.

L’EUR/CHF toujours baissier malgré des chiffres intérieurs en demi-teinte

La publication ce lundi 10 février du taux de chômage suisse du mois de janvier a jeté un froid sur les marchés suisses. En effet, cela fait 4 mois consécutifs que le taux de chômage est en hausse pour atteindre 2,6% contre 2,5% en décembre 2019. La hausse est particulièrement notable chez les seniors (plus de 50 ans) et a atteint 3,1%.

Il y a également eu une deuxième publication importante, l’indice suisse des prix à la consommation (IPC) de Janvier. L’IPC a reculé de 0,2% par rapport au mois de décembre. La cause principale est le recul des prix des produits importés (-1,3%).

Malgré cela, la paire de devise EUR/CHF reste toujours dans sa tendance baissière à 1,0661, lundi 10 février à 20h. A contrario, le billet vert s’apprécie versus le franc suisse grâce à des publications de la santé économique nord américaine encourageantes. (0,9769 lundi 10 février à 20h contre 0,9633 début février.

L’EUR cède du terrain face au dollar

La Zone Euro est prise dans une spirale négative avec des publications de plus en plus inquiétantes. Tout d’abord, l’Allemagne a publié ses chiffres de la production industrielle de janvier qui ont chuté de 3,5% en un mois. De surcroît, l’Italie vient également de publier lundi matin ses chiffres de la production industrielle qui ont diminué de 2,7% sur un mois. Par conséquent, l’euro se déprécie et la monnaie unique versus le billet vert (EUR / USD) s’échangeait à 1,0914 lundi 10 février à 20h versus 1,1093 le 31 janvier.

Seul point positif de la semaine : la réduction du déficit commercial de la France grâce à ses exportations qui ont cru de 3,3% en 2019.

Le calendrier économique de cette semaine pour la zone euro va être très dense avec plusieurs discours de Madame Lagarde et des publications clés (notamment, la production industrielle de la zone euro et le PIB annuel 2019).

Les Etats-Unis sont sur une autre planète

Les Etats-Unis vivent actuellement sur une autre planète. Même si l’épidémie fait rage et que les investisseurs sont plutôt réticents aux risques, la bourse américaine atteint des sommets avec le S&P 500 qui touche les 3’352 points le lundi 10 février.

Les raisons principales proviennent des chiffres trimestriels encourageant de plusieurs entreprises américaines mais également des chiffres de la santé économique avec 225’000 nouveaux postes de travail créé (les prévisions tablaient sur 150’000) et également des chiffres en hausse sur la productivité aux quatrième trimestre 2019 de 1,4% (hausse la plus importante depuis 9 ans).

Il faudra garder un œil attentif ce vendredi avec l’annonce des ventes au détail aux Etats-Unis.

Annonces et événements économiques – février 2020

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